Ainsi, les mosquées de Koutoubia et Moulay el-Yazid, toutes les deux situées à Marrakech, ont été transformées pour le début de la COP22. L'organisme public allemand Giz qui travaille dans le développe international, est chargé d'apporter un soutien technique aux autorités marocaines pour mener à bien ce programme.

 

Mettre en place ce plan dans des mosquées n'était pas seulement symbolique. En effet, elles sont des lieux de réunion et d'échange où la réflexion sur les questions de renouveau énergétique peut-être fructueuse. Aussi, les technologies utilisées sont faciles à installer et les populations peuvent donc adopter ces pratiques dans le propre foyer.

 

Le Maroc n'est pas le premier pays musulman à mettre en place ce genre de programme. Par exemple, la première mosquée écologique a ouvert ses portes à Dubaï en 2014. La municipalité de La Mecque travaille aussi à rendre la ville sainte plus respectueuse de l'environnement en utilisant par exemple l'énergie solaire pour l'éclairage public.

 

Ce programme national plaît tellement que l'Agence Marocaine de l'Efficacité Énergétique (AMEE) a récemment reçu des délégations venues du Sénégal et du Mali pour mieux leur expliquer son fonctionnement. La mise en commun des bonnes pratiques et leur extension à d'autres villes est donc permise grâce à ce type de collaboration.

 

Des sommets comme celui d'Africités représentent l'avenir des politiques futures puisqu'ils permettent à des élus locaux africains de se rassembler pour échanger sur des pratiques innovantes et durables afin de les répandre à tout le continent. C'est grâce à ces sommets et à d'autres initiatives locales que les enjeux climatiques seront toujours plus ancrés au cœur des nos pratiques quotidiennes et que les transitions écologique et énergétique réussiront.