Son parcours depuis ISUR :

 

Directement après la remise de diplômes en octobre 2010, je suis retournée au Vietnam ou j'avais effectué mon stage, dans l'espoir d'y trouver un emploi. J'ai été embauchée en VIE par le cabinet lyonnais Asconit Consultants, spécialistes de la protection de l'environnement et des ressources naturelles, mais dont la plupart des projets en Asie du Sud-Est avaient à voir avec les infrastructures urbaines en réseau. En tant que VIE basée à Hanoi pendant deux ans, je suis intervenue comme coordinatrice de projets sur nombre d'études financées par différents bailleurs (AFD, ADB, Banque Mondiale, JICA, etc.). Pour couronner cette expérience, j'ai reçu le Premier Prix VIE Vietnam 2013 puis j'ai été embauchée en CDI. J'ai quitté Hanoi et Asconit Consultants en 2015 pour reprendre un doctorat en urbanisme et développement urbain à USC, à Los Angeles. Mes recherches portent sur les transitions mobilitaires dans les villes en développement et mes terrains me ramènent irrésistiblement dans les villes vietnamiennes. 

 

Pourquoi ce métier?

 

Je pense avoir deux métiers maintenant, celui que j'ai exercé pendant cinq ans de consultante en développement régional et urbain (et que je continue d'exercer en tant que consultante indépendante) et celui d'enseignante-chercheuse auquel je me forme actuellement et que je souhaite continuer à exercer plus tard. J’aime bâtir des ponts, entre la pratique et la recherche, entre l’est et l’ouest, entre pays du nord et pays du sud. Les villes en développement changent tellement rapidement, les enjeux sont si difficiles à cerner, qu’il me semble important de stimuler les synergies entre compréhension des phénomènes à l’œuvre et interventions de terrain.

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Ce qu'ISUR lui a apporté pour sa profession :

 

Pour sur ISUR m’a formée à mon premier métier, à un point dont je n’étais pas forcement consciente alors que j’étais en cours de formation mais dont je me suis vite rendu compte quand j’ai commencé à travailler. Les premières fois ou je me suis retrouvée au cœur d’une équipe de consultants de cultures et savoir-faire complètement différents, avec par-dessus le marché un client et un bailleur aux attentes divergentes, et la responsabilité de faire avancer tout ce petit monde ensemble, je n’ai pas perdu mes moyens. Qu’il s’agisse de monter une offre gagnante, de coordonner la mise en œuvre d’une étude ou la finalisation d’un rapport d’expertise, l’objectif était de tirer parti des forces de chacun, de viser le terrain d’entente. Et ça, j’avais appris à le faire. A vrai dire, je m’y étais déjà essayée en tant qu’étudiante ISUR.